Le but :
- permettre aux élèves d’établir des liens grâce à des échanges épistolaires
- découvrir et respecter une autre culture
- enlever nos œillères de Français privilégiés
- apprendre à vivre ensemble
- faire de l’histoire, de la géographie autrement
- devenir acteurs d’un monde meilleur
- permettre aux élèves d’établir des liens grâce à des échanges épistolaires
- découvrir et respecter une autre culture
- enlever nos œillères de Français privilégiés
- apprendre à vivre ensemble
- faire de l’histoire, de la géographie autrement
- devenir acteurs d’un monde meilleur
Infos 2009:
- Certaines lycéennes ( anciennes élèves d'Arvieu) continuent leurs échanges :
- d'autres échanges individuels essaient de se mettre en place ;
- un échange collectif continue entre la classe de Mme Vayssettes ( CP/ CE1) et le directeur de Gouana, M. Sékou Kondo.
Par exemple, durant le 1er trimestre, les élèves d'Arvieu ont écrit un conte et l'ont envoyé aux correspondants maliens. Ils en ont profité pour demander beaucoup de renseignements au directeur sur la vie au Mali. Curieux, ils ont aussi voulu apprendre un peu le Bambara et Sékou Kondo s'est appliqué à leur fabriquer un petit dictionnaire franco-bambara : ini tché !
Le directeur: Sékou KondoARCHIVES :
La démarche :
Dans un premier temps, en octobre 2001, les échanges sont collectifs et permettent une présentation générale de nos différentes conditions de vie et de scolarité. Puis, très vite, le directeur de Gouana, M Sékou Fondo, privilégie une correspondance individuelle pour motiver certains de ses élèves.Nous continuons quand même à envoyer du courrier collectif qui entre dans les Instructions officielles.
Par exemple :
1- Travail autour du portrait : Les élèves français se décrivent et sur une photo collective où les élèves sont numérotés, les écoliers maliens essaient de trouver qui est qui ? ( un appareil photo jetable leur a été expédié afin qu'ils aient le plaisir de se photographier ; on leur retourne les photos lors d'un prochain courrier)
2- Ecrire une règle de jeu : Après avoir lu « Le Lion » de J. Kessel, les élèves arvieunois inventent un jeu, style jeu de l’oie, et le leur envoient.
3- Ecrire des poésies : sur les prénoms maliens.
4- Ecrire un documentaire sur le Mali.
5- Présenter oralement un diaporama ( pour les Arvieunois)
6- Construire des jeux avec des aimants : circuits.
Dans tous les cas, les Maliens ont répondu avec leurs moyens très sincèrement. Ils ont répondu à toutes nos questions sur leur mode de vie. Ils nous ont envoyé 2 règles de jeux sportifs, des cartes de vœux et un magnifique recueil de contes et légendes du Mali dactylographié et illustré patiemment par le directeur.
La démarche :
Dans un premier temps, en octobre 2001, les échanges sont collectifs et permettent une présentation générale de nos différentes conditions de vie et de scolarité. Puis, très vite, le directeur de Gouana, M Sékou Fondo, privilégie une correspondance individuelle pour motiver certains de ses élèves.Nous continuons quand même à envoyer du courrier collectif qui entre dans les Instructions officielles.
Par exemple :
1- Travail autour du portrait : Les élèves français se décrivent et sur une photo collective où les élèves sont numérotés, les écoliers maliens essaient de trouver qui est qui ? ( un appareil photo jetable leur a été expédié afin qu'ils aient le plaisir de se photographier ; on leur retourne les photos lors d'un prochain courrier)
2- Ecrire une règle de jeu : Après avoir lu « Le Lion » de J. Kessel, les élèves arvieunois inventent un jeu, style jeu de l’oie, et le leur envoient.
3- Ecrire des poésies : sur les prénoms maliens.
4- Ecrire un documentaire sur le Mali.
5- Présenter oralement un diaporama ( pour les Arvieunois)
6- Construire des jeux avec des aimants : circuits.
Dans tous les cas, les Maliens ont répondu avec leurs moyens très sincèrement. Ils ont répondu à toutes nos questions sur leur mode de vie. Ils nous ont envoyé 2 règles de jeux sportifs, des cartes de vœux et un magnifique recueil de contes et légendes du Mali dactylographié et illustré patiemment par le directeur.
L’évolution :
A chaque nouvelle rentrée scolaire, les élèves intégrant le cycle 3 d'Arvieu sont mis en relation avec un nouvel écolier malien et à la fin de l'année les CM2 partant vers la 6ème conservent leurs correspondants. Une façon de faire bénéficier ce riche échange au plus grand nombre. La plupart des collégiens ont continué de joindre leur enveloppe au courrier collectif de la classe. Et certains, en 3ème cette année, poursuivent les échanges! D’ailleurs, un "club solidarité" a vu le jour au collège de Pont de Salars (12). Et les élèves oeuvrent : création et vente d’un calendrier aux couleurs du Mali. Actuellement, à l’école d’Arvieu, ce sont les élèves du cycle 2 qui écrivent le plus régulièrement à l’école de Gouana.
